T'es au bord d'la falaise mon frère faut qu'tu reste concentré
J'étais dans la dèche, j'ai fais c'qui faut pour en sortir
Dans mon équipe tu verras qu'des frères détèr'
Un paquet d'pirates en train d'souquer sur le navire
J'ai des choses à dires, et j'avoue qu'elles sont tristes
Les malheurs de la vie nous ont fait courir sur la piste
J'repense à l'époque, j'ai grandi dans tas d'soucis
J'repense à l'école, on s'échangeait pas qu'des sourires
Poussés au fond du gouffre, ils ont cru qu'on serait du-per
Tu t'trompe connard, on s'associe pour faire la guerre
C'est la rage qu'on étouffe, celle qui donne un goût amer
Le jour où j'pars, j'voudrais un bateau sur la mer
Le shit au quotiden nous aura presque tous abruti
Regarde tous ces bougs qui s'embrouillent pour des broutilles
Samedi minuit, rixe éclate en plein Paris
C'était un rappeur côté, il a fini en son-pri
Perte de poid, mal alimenté
(Oula-oula-la-la)
On l'a renié malgré liens de parenté
(Oula-oula-la-la)
J'fais ni dans l'détail, ni dans la dentelle
(Oula-oula-la-la)
Vazy ouvre ta bouche et finis édenté
(Oula-oula-la-la)
J'te parle d'un truc bien trop haut pour y attenter
J'te parle d'un truc bien trop faux pour les attendrir
J'te parle d'un truc bien trop beau donc qu'ils attendirent
Bien trop pauvre donc je passe d'indécis à tenté
J'ai grandi derrière les buissons
Mêmes les bandits paniquent, ils sniffent, sifflent la boisson
Pas vu pas pris, la rue, tarif c'est strict et jouissant
25 décembre, bruit strident, j'serai là où t'es jouets sont
Intense amertume, un plan à faire
(Oula-la-la)
C'est genre 20 ans d'salaire juste pour des implants mammaires
(Oula-la-la)
C'est un traître, c'est un faible, j'me vois racketter des comme lui
Les commentaire internet faudrait arrêter les conneries
(Oula-Oula-la)
J'entends rien dans ce brouhaha brouhaha
Perte de poid, mal alimenté
(Oula-oula-la-la)
On l'a renié malgré liens de parenté
(Oula-oula-la-la)
J'fais ni dans l'détail, ni dans la dentelle
(Oula-oula-la-la)
Vazy ouvre ta bouche et finis édenté
(Oula-oula-la-la)
Comme souvent j'ai l'angoisse de la feuille blanche
Un ressenti, la nuit, sensation d'distance
C'est la vie disent-ils, des muets qui expriment l'indicible
Face à elle, tous disciples
Un monde de bonheur, une faille et tout s'dissipe
On s'caille, faut d'la maille pour qu'on s'casse d'ici
J'ai d'l'appétit, il m'faudra plus que quatre desserts
Que j'laisse une grosse part en cas d'décès