BYE BYE
Sur la vitre embue?e du bus, je m'amuse a? dessiner ton buste.
J'aurais bien voulu faire le reste mais le temps presse et quelqu'un d'autre a pris ma place.
J'ai des souvenirs plein mon sac, des mauvais ro?les, un dernier acte.
Demain je me le?verai a? l'ouest mais le temps passe, qu'est-ce qu'on oublie, qu'est qu'on remplace ?
Bye, bye, bye, pas de nouvelle adresse a? donner pour tes repre?sailles.
Bye, bye, bye, les allers-retours c'est fait pour les retrouvailles.
Mes doigts a? travers le hublot mesurent une dernie?re fois cette ville.
Je me sens comme un carton fragile, bas, haut, bas, dans le ventre vide de l'oiseau.
Bye, bye, bye, pas de nouvelle adresse a? donner pour tes repre?sailles.
Bye, bye, bye, les allers-retours c'est fait pour les retrouvailles.
Quand je vais passer le portique, mon cœur se mettra a? sonner.
C?a n'aura plus rien d'exotique a? l'arrive?e.
Alors, ce sie?ge est bien la dernie?re chose a? laquelle je m'attache.
Mais d'ou? viennent les avions qui se posent, trop de questions ?
On s'enracine ou on s'arrache.
Bye, bye, bye, pas de nouvelle adresse a? donner pour tes repre?sailles.
Bye, bye, bye, les allers-retours c'est fait pour les retrouvailles.