Tes lÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂèvres, Louise
Sont des portes d'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéglise
OÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂù j'entre le matin
Le chapeau ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ la main.
Tes lÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂèvres, Louise
Penses-tu ce qu'elles me disent
Ou c'est du caraco
Le rubis d'un mÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂégot?
AprÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂès tout, peu importe
OÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂù j'allume ma clope
Aux premiers feux du jour
Ou aux foudres de l'amour
Si les miennes se grisent
ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂàtes lÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂèvres, Louise
Sur tes lÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂèvres, Louise
Les miennes sont assises.
Je ne dÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂécolle plus les fesses
De ce banc de messe.
Tes lÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂèvres, Louise
Crois-tu ce qu'elles me disent,
Ou cette basilique
Est un kiosque ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ musique?
AprÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂès tout peu importe
OÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂù j'allume ma clope
Si ce n'est pas l'amour
Ce sont les alentours
Si les miennes se grisent
ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂàtes lÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂèvres, Louise.
Ta lettre, Louise
Est arrivÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂée tantot.
Des tes lÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂèvres cerise
Elles portent le sceau.
Tes lÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂèvres, Louise
Me donnent congÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé.
Ma rage s'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂépuise
Sur mes ongles rongÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂés.
Paris te contient
Et je suis jaloux comme un chien.
Je reviens gratter ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ ta porte.
Tes lÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂèvres sont closes.
Louise, tu m'envoies sur les roses
Dis-moi quelque chose...
Rien.
Louise je ne veux plus
Que tu passes la nuit
En bas de l'avenue
Sous un parapluie.