Reclus dans mon appart, crois-moi c'est pas Center Park
Mais j'suis là pour prendre ma part, avec l'endurance de Ji Sung Park
Sur une instru un peu dark, j'en suis encore à prendre mes marques
Je débarque comme les FARCS, j'annonce le début d'un nouvel arc
Je m'en fous d'être le monarque, l'essentiel c'est que je me démarque
Je les nargue à la moindre remarque, même sans la thune de Tony Stark
J'ai la sagesse de Plutarque, sans l'ambition de Lewis et Clark
La schizophrénie de Jeanne d'arc, le style lambda du mec d'Ozark
Donc je m'embarque dans les méandres d'un dédale cérébral
Un peu bizarre que mon son engendre des balles non létales
Plus aucune corde à mon arc donc j'préfère pas faire dans le détail
Et en vrai je me targue d'être toujours là, malgré mes nombreuses failles
Dès l'entame j'annonce le bail, sec comme une botte de paille
J'ai la dalle d'un mec en plein désert et qui n'a rien à graille
Je braille tellement que tu peux m'entendre même en braille
Donc j'embraye, aux aguets et je pagaie dans cette pagaille
Je débite comme j'respire, j'inspire les maîtres autant que les sbires
Et j'aspire à ne plus être de ceux pour qui le temps n'est qu'un soupir
Mais vu que je m'attends au pire, c'est dur de faire au mieux
A croire que ce qui m'attire c'est d'montrer un visage odieux
J'ai honte de mon passé d'avoir agis comme un merdeux
Ou de mon sourire parfois forcé quand on se retrouve rien qu'à deux
Même sans Dieu, j'attends d'être touché par la grâce
Je deviendrai ptet un homme pieu quand je pourrai me regarder dans une glace
J'efface les traces d'une vie qui contraste avec mes envies
J'embrasse cette philosophie dont tout le monde se méfie
Et bien que ça me terrifie, que chaque jour est un défi
Je veux voir le monde qui se profile sans la perspectif du profit
Si ce soir je me confis, c'est que je n'ai rien de mieux à faire
Je vogue vers l'infini sans mon équipage de corsaires
Ecorché vif, les barreaux de ma cage se resserrent
J'ai comme un feu ardent qui se propage dans mes viscères
Je suis mon pire adversaire, depuis mon premier anniversaire
Un tortionnaire sans pitié, qui fait affaire dans la misère
Pas d'amitié entre nous, j'ai déserté le secteur tertiaire
Si je me passe la corde au cou, c'est pour soulager cet ulcère
Mais relax, pas de panique, tout ça reste hypothétique
Ca serait limite niveau éthique, puis pas très poétique
Et en bon hérétique, je flippe de la mort même sans enfer
Quand le glas sonnera, j'aurais déjà fait mes affaires
Alors je m'affaire à survivre
J'ai pas souffert comme un sous-fifre, car je préfère le faire sans vivres
Dans ma sphère en retrait j'ai pas grand-chose à te montrer
A part le portrait un peu outré d'un miroir à l'entrée
J'annonce la couleur avant même que t'ai franchi la porte
Mon cadre de vie dégage la même saveur qu'une nature morte
Et peu importe si ces paroles finissent emporté par le vent
Au moins j'aurais écourté le supplice, et c'est pas souvent