1.
Sitôt que sonne minuit,
Que la lune luit,
Couvrant d'un grand manteau clair,
Les quartiers déserts.
A l'heure où chaque passant,
Rentre en se pressant,
Un chant tendre et berceur
Vous grise le cœur.
R.
C'est la Java qu'on danse au bal musette,
Son rythme étrange et profond,
Passe en un frisson,
Sur l'accordéon .
Et dans la nuit quand l'écho la répète,
C'est un rythme d'amour,
Qui monte toujours,
Du fonds des faubourgs.
Ecoutez dans le lointain,
Ce refrain :
Ah ! oui, cette danse -là,
C'est une java,
Que l'on oubli' pas.
2.
Serré' dans des bras puissants,
Margot en dansant ,
Donne comme en un transport,
Son âme et son corps.
*Et l'amant dit plein d'amour :
" J'te veux pour toujours,
Car je ne peux, crois-moi,
Vivre un jour sans toi "
R.
C'est la Java qu'on danse au bal musette,
Son rythme étrange et profond,
Passe en un frisson
Sur l'accordéon .
Un doux émoi fait chavirer leur tête,
Ainsi qu'un rêve enchanteur,
Qui frise le cœur
Donne le bonheur.
Ils dansent sur ce refrain
Si câlin !
Ah ! oui, cette danse -là,
C'est une java,
Que l'on oubli' pas.
3.
Et puis ils se sont quittés
Des mois ont passé
Mais lui, pense bien souvent,
Aux beaux soirs d'antan.
Il la revoit dans ses bras,
Dansant la Java,
Et, cet air, dans la nuit,
Toujours le poursuit,
R.
C'est la Java qu'on danse au bal musette.
Son rythme étrange et profond
Passe en un frisson
Sur l'accordéon .
Un long sanglot dans sa gorge s'arrête,
Il voudrait tout comme alors,
Dans un doux transport,
La serrer encor !
En lui ne peut s'effacer,
Le passé.
Ah ! oui, cette danse -là,
C'est une java,
Que l'on oubli' pas.
(Version femme)
* Murmurant grisé d'amour
" Garde moi toujours
Car je ne peux, crois-moi,
Vivre un jour sans toi... "