Le feutré du jazz toute la nuit
Et ta peau sur ma peau
C'était cool, Liverpool
Sous nos pas les trottoirs prenaient vie
Je ne trouve plus le chemin
Qui mène à la rue Liverpool
Insomnies, extases et envies
C'était chaud, c'était doux
C'était cool, Liverpool
Le souvenir s'efface, s'évanouit
Et ta main dans ma main
Au temps de la rue Liverpool
À l'aube de Lisbonne et Leningrad, je marche seule
L'odeur des tilleuls ranime un parfum du passé
Nos promenades et nos corps enlacés
Chaque matin, le pas léger
Quand la nuit voilée de velours
Entonne l'hymne sacré, celui que l'on se murmurait
Je caresse ton fantôme endormi
Et j'escalade l'ivresse de nos fausses promesses
Le cafard me blase, je m'ennuie
De ton souffle dans mon cou
C'était cool, Liverpool
Mais l'oubli me glace, m'envahit
Trouveras-tu le chemin
Qui mène à la rue Liverpool?