Prisonnier
Le dehors est infini
Les lumières urbaines
A contre-nuit
Sont comme
Des éclaircies
Passagères et futiles
On est bien, loin du jour
On est bien loin du jour, donc
On s'inflige la fulgurance
Et des sens figurés
Trop tard pour marcher droit
Tant pis si c'est trop beau
Comme nous sommes sauvages
Avec nos larmes aux yeux
Quand on ressent
Jusque dans nos veines
Cette musique
Qui nous brûle le coeur
Et nous griffe le corps
Toi et moi, heureux un instant
Dans l'enfer du décor
On se dit: combien il reste?.
Mais qu'importe
Qu'importe l'art
Et qu'importe la manière
Nous n'avons plus le temps
Plus l'envie
De faire le tour de la question
Il faut vivre
Sans tarder
Intensément
Chaque heure
Chaque seconde
Nos nuits comptées
Sont des étoiles filantes
Dans le soir éhonté
Oh, mon coeur
Toi seul sait combien
Combien de temps il reste
Jusqu'au doux lever du jour
Alors je dis merde
Je dis merde au reste
Je dis merde, reste... encore un peu