SHAPS - On Off Lyrics

C'est sûr! T'es sûrement mieux devant ta télé à regarder
Jean Pierre Pernaut ou Johnny Halliday, à fantasmer sur Clooney et son putain de café
Continuer à claquer quitte à cliquer pour accroître accumuler car
Il faut que ça brille comme chez Fogiel ou chez Arthur
Un beau décor plastique où l'on conditionne la culture où
L'on voit défiler des dangers en libertés au goût prononcé pour le fric et les costards bien taillés

On Off je vie au rythme des programme
On Off il me faut ma dose il me faut ma came
Me brûler la rétine devant cet écran coloré
Complice averti du décervelage programmé

Crachons le poison qu'on nous injecte à travers la télévision
Perfusion de saloperies jusqu'ici vraiment trop pris au sérieux
J'déblatère comme un vieux mais j'préfère ça à me taire
Pas me déboîte le crâne à la drogue du nouvelle air, alors
J'appuie sur OFF pendant l'entracte, ouais fixer un écran me rend salement paranoïaque
Puis il y a du temps qui s'perd, on me dit << que veux tu que j'en fasse >>
Découvre le monde de tes paires avant que trop de temps ne passe

On n'a pas le droit de s'enfermer alors qu'on se bat pour être libre
Sors un peu de ta sonmai même si t'as installé la fibre
Gisant dans l'canapé déconnecté d'toute forme d'humanité t'es sur la lune fatigué
T'observe ton sofa t'supporter
Passe doucement dans la vie extérieur, pousse pas il
Y a du monde c'est l'heure ouais mates ça c'est les happy hours
Et j'trouverais un after, ou alors bouffe ça comme un vautour
La télé après tout risque carrément de t'y pousser un jour

Court toujours, fuis l'ennui qui t'entoure tour à tour mais déjà là à ton secours pour admirer des idéaux Complètement dénaturés. Botoxé jusqu'au cerveau je crois qu'il y a plus rien à en tirer
Prend moi la tête, mes rêves, assiège mon esprit fais fuir toute trace
De matière grise fais de moi ton abruti, donnes moi de l'info sélectionné
Donnes moi du fait et du refait, laisses moi te suivre, oui, dis moi quoi penser

Plus j'en vois et moins j'en sais. Plus j'me tasse et moins j'essais
Alors je ne compte plus les heures et bien trop d'années ont passées
A trop être exposé à cette putain de publicité
Complice averti du décervelage programmé