Baron Rosso
Tu sais qu'on a les codes
Ma gueule, on parle pas d'façon décomplexée
Devant les uns et les autres
Tu remets tout sur l'œil
À chaque fois qu'il s'passe un ce-tru
C'est jamais ta faute (c'est jamais ta faute)
J'me remets en question
Tous les jours, sur ma vie
Sur mes victoires et mes fautes (et mes fautes)
Dans la rue, ça regarde la caisse que tu roules
La meuf que tu sautes, la montre que tu portes
Déconnecté, j'veux pas d'ce fric sans l'respect
Sinon on ferme ce drugstore (puta)
Le cœur a besoin d'un docteur
J'tiens ma tête hors de l'eau d'octobre à octobre
Trop tard pour l'doctorat, pour le sommeil léger
J'suis en retard pour le hors-bord
Trop tard pour le jet privé
Et pour les RDV, en retard à mort
Toujours en batterie vide, toujours en poches pleines
(Toujours en poches pleines)
Ici, rien n'est infini et puis le temps presse
(Et puis le temps presse)
On tombe souvent dans c'qu'on nous déconseille
(On tombe souvent)
Mourant comme tout le monde
Mais vivant tant qu'on saigne
Tant qu'on saigne
Tant qu'on s'aime sans cesse
Seul sous le vent, le temps presse
Deux fusils dans l'armoire
J'suis définitivement survivant
Pull-up dans c'Ferrari blanc
Nippé dans un trois-quarts noir
Plein d'or comme un gitan
J'vis dans c'joli lotissement
Mais j'suis pas l'même qu'les résidents
J'soufflais mes bougies dans c'box
Amoureux des grosses coupures
J'sors plus l'Opinel, j'paye un attaquant
J'ai meeting au dixième
Respectueux des coutumes
Quand c'est foutu œil pour œil, chicot pour chicot
Ça sourit comme ça tue
Bang-bang sur la FM
Mafia dans l'rap FR, y a les actes et les verbes
J'sais aller chercher l'oseille
L'amour, j'sais pas y faire, c'est pas d'hier
Dans la tour comme les sentinelles
Cicatrice à l'air libre
Les négatifs qui sentent l'illégal (illégal)
Les hommes qui pleurent, les jours de funérailles
Toujours en batterie vide, toujours en poches pleines
(Toujours en poches pleines)
Ici, rien n'est infini et puis le temps presse
(Et puis le temps presse)
On tombe souvent dans c'qu'on nous déconseille
(On tombe souvent)
Mourant comme tout le monde
Mais vivant tant qu'on saigne
Toujours en batterie vide, toujours en poches pleines
(Toujours en poches pleines)
Ici, rien n'est infini et puis le temps presse
(Et puis le temps presse)
On tombe souvent dans c'qu'on nous déconseille
(On tombe souvent)
Mourant comme tout le monde
Mais vivant tant qu'on saigne