Un quarante once de lumièrea coulé sur le petit jourdans la rosée du cimetièreje voudrais dormir pour toujoursChemin de croix, dernière station,moi qui pensais trouver iciun peu d'argent et d'affection,ici finit la garantie.Payé ma chambre avec des promesses,donné guitare pour déjeuner,quand le soleil s'est tué à l'ouest,vendu mon char pour un looney.D'valeur la job n'a pas marchéau pays des calottes,toujours quelqu'un plus vite que toéau pays des pick-up.Ah si le vent pouvait se l'ver,au moins j'saurais par où aller.Ça va finir versus la reine,moi je veux juste rentrer chez moi,qu'a mette sa police " overtime "chien affamé n'a plus de loi.J'vas crisser l'feu dans l'sapinage,j'vas v'nir pompier, c'est comme rien.J'vas casser un'vitre dans l'voisinage,j'vas aller en prison avec les Indiens.Je sens monter douce vengeance,je sens venir la grosse tempête.Faut pus que j'pense, faut pus que j'pense,faut qu'je voye quelqu'un, bandit ou prêtre.Y en a toujours un pire que toéau pays des calottes,qui va donner qu'est-ce- qu'y a voléau pays des pick-up.Ah si le vent pouvait se l'ver,au moins j'saurais par où aller.Ma faute, ma faute, toujours ma faute,une grosse roche au fonds du ravin.Comment voir le bonheur des autresquand su'lbord t'as du chagrinY adorent la mort, y croyent en Dieu,ces habitants au cur blindé.Y veulent avoir l'air généreuxsans jamais, jamais rien donner.Mon cur, allume tes hasards,vas-tu quémender l'amitiésous ces étoiles qui t'ignorentchez tous ces gens heureux sans toé ?Sont pas comme dans'publicitéau pays des calottesontarien, on t'a rien d'mandéau pays des pick-up.Ah, si le vent pouvait se l'ver,au moins j'saurais par où aller.Tout nu dans'rue avec ma pocheet m'en allant maudire le nord,m'as peinturer su'l'cap de roche" Richard love personne anymore ".