Chacun croise des cons.
Moi j'ai les miens, c'est des bons.
Ils sont constants, ils sont profonds, c'est des experts, ils ont un don.
Mais les cons les plus heureux,
Sont ceux qui baisent entre eux,
Une fois par an, pour être féconds,
Ensemble ils baisent comme des cons.
Si la race des cons n'est jamais éteinte,
C'est qu'la mère des cons est toujours enceinte.
Au fil des saisons,
La garce prolifère,
Elle pond des p'tits cons,
Dans tout l'univers !
Si elle s'en était doutée,
Elle se serait fait avorter,
Mais eu-t-elle su, par un scanner,
S'il vient Jeanne d'Arc ou bien Hitler.
Qu'il peut penser pondre un con?
Même si tant d'autres le font.
Y'a pas marqué, sur le fœtus,
S'il s'ra côté à l'argus.
Si la race des cons n'est jamais éteinte,
C'est qu'la mère des cons est toujours enceinte.
Si on leur dit qu'ils le sont,
Les cons sortent de leur gonds,
Con humilié, devient grincheux, sa nulité le rend hargneux.
Doublement si armontrant
Sa femme lui lance en riant
"T'avais pas dit, p'tit cachotier, que t'es l'plus con du quartier!"
Si la race des cons n'est jamais éteinte,
C'est qu'la mère des cons est toujours enceinte.
Le paradoxe c'est qu'le con,
Croit qu'c'est les autres qui le sont
Un tonneau vide, et un vrai con,
Résonnent tous deux, d'la même façon.
Pour prouver qu'il n'est pas bête,
Il a son site internet,
Là ils échangent, avec d'autreaux,
La diarrhée de leur cerveaux.
Si la race des cons n'est jamais éteinte,
C'est qu'la mère des cons est toujours enceinte.
Sur la toile de simples cons,
Se transforment en méchants cons.
Là ils balancent, leur vomi sur,
Sur le talent, ça les rassure.
Cas c'est leur médiocrité
Qui rend teigneux les ratés
Un grand auteur a écrit ça,
Les ratés vous rateront pas.
Si la race des cons n'est jamais éteinte,
C'est qu'la mère des cons est toujours enceinte.
Au fil des saisons, la garce prolifère, c'est pourquoi les cons, remplissent l'univers.