Il pleut.Les pépins, tristes compagnons,Comme d'immenses champignons,Sortent un par un des maisons.Il pleutEt toute la ville est mouillée.Les maisons se sont enrhumées.Les gouttières ont la goutte au nez.Il pleut.Comme dirigés par un appel,Les oiseaux désertent le ciel.Nuages et loups,Les fenêtres, une larme à l'ilSemblent toutes porter le deuilDes beaux jours.Il pleutEt l'on entend des clapotis.La ville n'a plus d'harmonie.Solitaires, les rues s'ennuient.Il pleut...J'écoute,Quand s'égoutteLa pluie qui me dégoûteSur les chemins des routesEt, partout alentour,Les gouttesQui s'en foutentNe savent pas sans douteQue mon cur en dérouteA perdu son amour...Il pleut.Les pépins, tristes compagnons,Comme d'immenses champignons,Sortent un par un des maisons.Il pleutEt toute la ville est mouillée.Les maisons se sont enrhumées.Les gouttières ont la goutte au nez.Il pleut.La nature est chargée d'ennui.Là-haut, tout est vêtu de gris.Le ciel est boudeur.Le nez aplati au carreau,J'attends, laissant couler le flot de mes pleurs.Il pleur.Dans mon cur aux rêves perdus,Sur mon amour comme dans la rueEt sur mes peines sans issue,Il pleut...