Mon corps me tient tête, me fait souvent l'affront,
De tourner les talons de partir à l'aveuglette.
Ce soir il se prête au rythme cadencé
Des villes en fête sous les néons bleutés,
Aux nuées, veloutées
Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Sous le regard des chiens qui dorment à moitié,
Les femmes se font vamps, les hommes se font loups,
Chacun sa chacune, chacun son rendez-vous,
A l'heure où l'on ose révéler sa face cachée
Aux beautés indomptées
Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Dans la chaleur, dans la chaleur
Des nuits de pleine lune
Loin de là ma tête s'effraye de l'orage,
Y va de ses leçons et me tient en otage,
Mais mon corps obstiné entre dans le dédale,
Dans la danse tribale s'abandonne et se dévoile,
Tant que durent les étoiles
Dans la chaleur des nuits de pleine lune
Insomnie envoûtante
Dans la chaleur des nuits de pleine lune