Elles portent un blouson noirElles fument le cigareFont parfois un enfantPar hasard !Et dès que vient le soirElles courent dans le néantVers des plaisirs provisoiresOù sont les femmes ?Avec leurs gestes pleins de charmeDites-moi où sont les femmes ?Femmes, femmes, femmes, femmesOù sont les femmes ?Qui ont des rires pleins de larmesAuraient-elles perdu leur flammeFlamme, flamme, flamme, flammeOù sont les femmes ?Elles ne parlent plus d'amourElles portent les cheveux courtsEt préfèrent les motos aux oiseauxElles ont dans le regardQuelque chose d'un robotQui étonne même les miroirsOù sont les femmes ?Qu'on embrasse et puis qui se pâmentDites-moi, où sont les femmes ?Femmes, femmes, femmes, femmesOù sont les femmes ?Qui ont ces drôles de vague à l'âmeQu'on caresse et puis qui planentPlanent, planent, planent, planentOù sont les femmes ?Où sont les femmes ?Qui vivent au bout des télégrammesDites-moi, où sont les femmes ?Femmes, femmes, femmes, femmesOù sont les femmes ?A la fois si belles et si pâlesAux yeux qui traînent et qui flânentFlânent, flânent, flânent, flânentOù sont les femmes ?Avec leurs gestes pleins de charmeDites-moi où sont les femmes ?Femmes, femmes, femmes, femmesOù sont les femmes ?Qui ont des rires pleins de larmesAuraient-elles perdu leur flammeFlamme, flamme, flamme, flammeOù sont les femmes ?Où sont les femmes ?Où sont les femmes ?Où sont les femmes ? ......