Sans l'oublier, on peut fuir ce qu'on aime
On peut bannir son nom de ses discours
Et, de l'absence implorant le secours
Se dérober à ce maître suprême
Sans l'oublier!
Sans l'oublier!
Sans l'oublier!
Sans l'oublier, j'ai vu l'eau, dans sa course
Porter au loin la vie à d'autres fleurs
Fuyant alors le gazon sans couleurs
J'imitai l'eau fuyant loin de la source
Sans l'oublier!
Sans l'oublier!
Sans l'oublier!
Sans l'oublier!
Sans oublier une voix triste et tendre
Oh! Que de jours j'ai vus naître et finir!
Je la redoute encore dans l'avenir
C'est une voix que l'on cesse d'entendre
Que l'on cesse d'entendre
C'est une voix que l'on cesse d'entendre
Sans l'oublier! Oh
Sans l'oublier!
Sans l'oublier!
Sans l'oublier!