Aurora osculari tuam conscientiam,
Errant in tenebris flexuosae milleque perniciosi quam inter mortuos
À l'heure où les cloportes balisent ta porte
Je redeviens fantôme dans tes yeux perdus
Dans ton maelström d'automne se perdent les feuilles mortes
Tu redeviens Gorgone au regard d'ingénue
Laisses mourir les mots, pourrir les roses sur tes névroses
Déchires les tableaux, oublions l'osmose avant cette métamorphose
Anéantis ma prose, elle n'est pas grand chose... Oh, as tu pris ta dose
Acharnes toi sur ces maux qui m'indisposent
Au chant de l'aurore, la nuit s'évapore et emporte les morts
Au chant de l'aurore, la clarté dévore tous tes remords
Au chant de l'aurore, en position ON, je marche parmi les morts
Au champ de l'horreur, corbeaux anémiques becquettent mon corps
Mais tracé sur tes côtes, à jamais encré la faute