Comme un chien fou pris dans tes phares
Percuté par le diadème illusoire
Dispatcher mon corps au milieu des champs de mandragores
Désinfectes tes paumes au Sanytol
Fissures mes atomes, distillé nos hormones
Au champs d'honneur, Aphrodite aphone
Obsolescence programmée, relégué tel un Scopitone
J'ai le manque
Oh oui, j'ai le manque
Oh, ça me tente
Oh, tu me manques
Combien de je t'aime perdus dans l'écho noir
Happés par la gueule d'un Limbert Royal
Appairés dans l'incandescence de nos espoirs
Déchiré à tout jamais sur tes yeux le voile
Recroquevillé, ligoté dans ma convalescence
Privé d'air, de lumière, peu à peu s'étiole ma substance
Je rentrerai chez moi dans un cercueil ouvert
Tes larmes tièdes ne seront qu'éphémères
J'ai le manque
Oh oui, j'ai le manque
Oh, ça me tente
Oh oui, tu me manques