Est-ce le malheur qui vient de frapper à ma porte,
Ou le bonheur qui se serait trompé de porte ?
Non, le bonheur ne frappe jamais de la sorte,
Non, le bonheur ne se trompe jamais de porte.
Depuis le temps que je vis là comme un cloporte,
Je n'ai plus l'envie des nouvelles que l'on colporte.
Mais ma fenêtre si j'la laissais entr'ouverte,
Le bonheur y passerait peut-être.
Mais ma fenêtre si j'la laissais entr'ouverte,
Le bonheur y passerait peut-être.
Est-ce le malheur qui vient de frapper à ma porte,
Ou le bonheur qui se serait trompé de porte ?
Et comme toujours je crains d'ouvrir, la peur l'emporte,
Je crains d'souffrir, de mettre la clé sous la porte.
Et comme toujours je crains d'ouvrir, la peur l'emporte,
Car le destin emploie souvent la manière forte.
Mais ma fenêtre si j'la laissais entr'ouverte,
Le bonheur y passerait peut-être.
Mais ma fenêtre si j'la laissais entr'ouverte,
Le bonheur y passerait peut-être.
Pour arrêter de souffrir, faudra commencer à s'ouvrir,
Pour commencer à s'ouvrir, faudra retrouver le sourire,
Pour retrouver le sourire, faudra éprouver du plaisir,
Pour éprouver du plaisir, faudra bien finir par ouvrir...