Nous venons de reposer ce livre,
Et je tiens tes mains entre mes mains,
Ce soir, je comprends qu'il fait bon vivre,
Mais j'ai peur vois-tu du lendemain.
Chéri, si tu partais, j'en aurais tant de peine
Que plus rien ne pourrait calmer mon pauvre cœur.
Chéri, si tu partais, je n'aurais pas de haine,
Mais l'amour s'en irait
Emportant mon bonheur
Voir mes plus belles espérances
Passer au rang de souvenirs,
Serait une telle souffrance,
Qu'il me serait doux de mourir,
Car la vie traînerait
Et me semblerait vaine,
Le soleil s'éteindrait,
Chéri, si tu partais.
Tu me dis : voyons, c'est impossible,
Le passé est là, toujours présent,
Un jour sans te voir m'est si pénible,
C'est vrai, je le sais, mais cependant ...
Chéri, si tu partais, j'en aurais tant de peine
Que plus rien ne pourrait calmer mon pauvre cœur.
Chéri, si tu partais, je n'aurais pas de haine,
Mais l'amour s'en irait
Emportant mon bonheur
Voir mes plus belles espérances
Passer au rang de souvenirs,
Serait une telle souffrance,
Qu'il me serait doux de mourir,
Car la vie traînerait
Et me semblerait vaine,
Le soleil s'éteindrait,
Chéri, si tu partais.