Qu'ils sont longs les jours à Péribonka,
Qu'ils sont longs, oui, qu'ils sont longs
Qu'ils sont longs les jours à Péribonka
Longs pour Maria.
François aimait bien Maria
Un jour, en rougissant, il avait dit :
M'attendrez-vous, je pars travailler dans le bois
Et Maria simplement avait dit oui
Qu'ils sont longs les jours à Péribonka,
Qu'ils sont longs, oui, qu'ils sont longs
Qu'ils sont longs les jours à Péribonka
Longs pour Maria.
La neige est venue se poser
Sur le tapis des feuilles colorées
Des amis de François sont venus pour veiller
Et dire qu'il reviendrait au mois de mai
Qu'ils sont longs les jours à Péribonka,
Qu'ils sont longs, oui, qu'ils sont longs
Qu'ils sont longs les jours à Péribonka
Longs pour Maria.
Avril vient de finir son mois
Aujourd'hui on a trouvé dans le bois
À quelques miles à peine de la maison de Maria
Un homme mort de froid : c'était François.
Qu'ils sont longs les jours à Péribonka,
Qu'ils sont longs, oui, qu'ils sont longs
Qu'ils sont longs les jours à Péribonka
Longs pour Maria.
Deux ans maintenant ont passés
Et deux amoureux se sont proposés
Le premier sur sa terre voudrait bien la garder
Le deuxième, aux Etats, veut l'emmener
Qu'ils sont longs les jours à Péribonka,
Qu'ils sont longs, oui, qu'ils sont longs
Qu'ils sont longs les jours à Péribonka
Longs pour Maria.
Maria enfin s'est décidée
Le père Chapdelaine est décédé
Je suis de ce pays et de lui je suis né
C'est ici que mon cœur doit demeurer
Qu'ils sont longs les jours à Péribonka
Qu'ils sont longs, oui, qu'ils sont longs
Qu'ils sont longs les jours à Péribonka
Quand on s'appelle Maria.
Qu'ils sont longs les jours à Péribonka
Qu'ils sont longs, oui, qu'ils sont longs
Qu'ils sont longs les jours à Péribonka
Quand on s'appelle Maria.