Je me raconte souvent des histoires
Ferme les yeux face au miroir
Car la lumière existe
Partout où je vais je tente et persiste
Je suis fou a lier
J'en suis addict et je le sais
Passe mon temps à me le répéter
J'arrive pas à y remédier
Pourtant elle est la mère de mes écrits
Je la vois encrée, enfuie en nous tel un ennemi
Des décennies qu'elle me chuchote mes meilleurs lignes
Elle me fait pousser des elles
La hauteur donne un regard différent
Me donne des mots quand s'entremêle mes réflexions et mes sentiments
Belle belle est la vue d'un nuage
Je me penche trop sur la question et je tombe
À en perdre courage
À en perdre la raison
Je déambule dans les rues endormies
L'idée en bulle
Souris au derniers engourdis
Respire un grand coup
Les lampes aux grand cou
Je m'imagine être dans une autre ville
Tout ça est si fragile
J'ai l'air d'un con, stone et bizarre
L'air ébahit, looking for a bar
Je manque d'air ça ne peut plus durer
Veux rêver les yeux ouvert et non garder les pieds sur terre
Mais prend ça du bon côté comme tu le fais tout les jours
Tu t'es promis pour toujours de vivre les opposés
Je me lève, je bosse à l'occasion
Organise une journée à ma façon
Me mets mes propres restrictions
Du moins celles auxquelles je fais attention
Les journées passent de soleil en lune
Mais les idées stagnent enfin à première vue
Strict avec moi-même
Ignorant sur les bords
Je m'inflige tant de peine
Il fait si froid dehors
Et je tape une brasse dans les profondeurs
Puis prends une claque dans le rétroviseur
Je me laisse trop aller
Perd des potes à contre coeur
Ma sensibilité face aux vents et marées fait parfois de l'ombre au plus important
C'est de voir les gens
Inconsciemment je m'isole pour m'évader
Au nom de ma liberté
Le vent me fait dériver
Le bateau va chavirer
Belle belle est la vue d'un nuage
Je me penche trop sur la question et je tombe
À en perdre courage
À en perdre la raison