Respire, reste zen, respire, reste zen
Dehors ça dérive, dedans c'est pire
La vie c'est des souv'nirs
Des courbes, des creux d'vagues
Détours sinusoïdales, des roustes, quelques larmes
Tsunami, feu d'paille, de lourds tissus opaques
Des trous... de crocs à l'âme
Des trous... des guerres lasses
Œil du tigre, uppercut de Koala
Ma suture, ta silhouette au bord de moi
Pour qu'j'respire, j'respire, j'reste zen
La vie c'est des souvenirs des cauchemars des dommages sans intérêt
Des images mises sous cloche quand le cœur fait boum bap
Des coups de rein coupables, des bouts de rien enterrés
Des couleurs dans tes rêves
Du bonheur plein l'écran
Cran d'arrêt sous la gorge
Le sourire de 2 gosses adoucit ton écorce
Les baillons que l'on mâche, Les grains de sable que l'on cache
Les pages que l'on froisse, les grattes ciel sans étoile
Des tavernes pour y voir clair, metaverse je me noie
Juste un verre quelques voyelles
Et ta peau contre moi
Que je respire, je reste zen
J'suis qu'un Pilote d'Odyssée décousue,
Un vieux réal qui coupe ses plans séquences
Jette aux ordures
Coups durs et conséquences
J'ai comme or pur silence des confidences
J'm'attelle à mater l'aube
Au pied d'un matelas de plomb
J'attends la part de l'ange
Penché au dessus du pont
Matelot de pacotille en habits du dimanche
Tes bras me manquent
Quand mes nuits se font blanches
J'béni ce temps de l'école, des buissons
Où on écorche l'idéal
L'éternité cousue dans un instant
Ces moments où on boit la tasse et le frisson qui passe
Quand on grandit sans s'cacher c'qu'on devient
Avant qu'on devine l'entre 2 lignes de ce vieux parchemin
Trésor de guerre mis à l'abris entre nos paires de mains
J'regarde ton regard se poser tendrement sur c'qu'on a fait de mieux, sur c'qu'on a fait de grand
C'qu'il restera de nous dans leur joli demain
C'qu'il restera de nous quand nous serons hier
J'respire, j'suis zen