Quand le silence hurle, se fait assourdissant
Que des sons minuscules se font cris de géants
Nos mots sont des compas, nous guident sur l'océan
Nos mots comme continents, il nous restera ça
Quand les nuages filent sans qu'on puisse les toucher
Dans le bleu tendres îles, impossible d'accoster
Nos mots sont des trois mâts naviguent dans ces nuées
Nos mots comme nos voiliers, il nous restera ça, il nous restera ça
Et quand le ciel pleure, se grise de sanglots
Que les sons, les couleurs se prennent dans les rouleaux
Nos mots à bouts de bras sont nos armes, nos flambeaux
Nos mots comme drapeaux, il nous restera ça
Quand les portes sont fermées, que l'on reste au-dehors
Quand on a beau frapper de nos mains, de nos corps
Nos mots resteront là, gravés dans le décor
Nos mots comme trésor, il nous restera ça
Quand mes lèvres sont scellées, que je ne sais que dire
Quand je ne sais que pleurer quand je voudrais sourire
Mes mots glissent tous bas, pour éviter le pire
Mes mots comme des soupirs, il me restera ça
Quand on voudrait fixer chaque souvenir chaque nuit
Pour ne rien oublier de chaque sensation
Les mots sont nos combats, les mots sont l'émotion
Nos mots comme chansons
Il nous restera ça
Il nous restera ça