J'emprunte mes nuits
À mon sommeil,
Je veille, j'avise
De mon île solitaire
Combien de nuits
Faudra-t-il
Pour retrouver mes mots ?
Je rêve à toi ici
Depuis mon île aux oiseaux,
Ta place vide
N'en finit pas
De consumer ma peau
Je ne sais pas pourquoi l'exil
Si j'y viens naître
Ou bien mourir ?
Cet avril n'en finit pas
De consumer ma peau
Amour, le temps me berce
Que ta rive semble loin
J'ai quitté l'île au matin clair
J'ai regardé partir le train