Il y a toujours eu, derrière la dernière des maisons
Un lit pour le soleil, un regard posé sur mon front
Comme un immense appel d'air
Au creux des bras de l'horizon
De quoi sauter la barrière, de quoi détourner la raison
Et puis il y avait cette voix, cachée dans l'aube
Qui me parlait de toi, qui me parlait du monde
Et puis il y avait cette voix, cachée dans l'aube
Qui me parlait de toi, qui me parlait du monde
J'ai glissé l'espoir dans les mains de mon père
Une promesse de retour dans les yeux de ma mère
J'ai pris mon sac, ma guitare
Une paire de rêves et j'ai marché
Laissant les jardins, peu à peu faire place aux cours
Pour suivre cette voix, cachée dans l'aube
Qui me parlait de toi, qui me parlait du monde
Pour suivre cette voix, cachée dans l'aube
Qui me parlait de toi, qui me parlait du monde
La boussole de mes veines
Me guide loin des noirceurs
Me pousse à aborder chaque nuit
À saluer les premières heures
Et quand au bout du dernier pré
Après la plus lointaine colline
Je retrouverai sans regret
Le foyer de mes racines
Je me glisserai dans l'aube
Pour lui parler de toi, en lui chantant le monde
Je me glisserai dans l'aube
Pour lui parler de toi, en lui chantant le monde
Pour lui parler de toi, en lui chantant le monde