15 ans à faire brûler
Au bout des quatre coins de la ville
L'étincelle de l'idée
Que je m'étais faite de cette île
Autour de laquelle j'ai tricoté une nouvelle vie
Loin de ceux et celles qui reconnaissent mes jours de pluie
Même quand de mille feux
Brillent ma quête et mes grands vœux
Même en fêtant mes victoires
Je rêve au jour où je vais pouvoir
Prendre soin des miens en offrant plus qu'un coup de fil
Poser dans leurs mains la mienne avant que le temps file
Le vent du fleuve qui danse
Et qui m'implore de revenir
Le gris du ciel à l'aube qui m'empêche de partir
Je suis comme un train dont les rails sont entre deux pays
Le cœur là-bas la tête ici
Combien de fois j'ai manqué
Une fête je n'ai pas compté
Ils ne m'en tiennent pas rigueur
Ils sont juste heureux de mon bonheur
Mais tous ces printemps à chanter mes amours perdus
Valaient-ils autant que les étés qu'on aurait eu?
Le vent du fleuve qui danse
Et qui m'implore de revenir
Le gris du ciel à l'aube qui m'empêche de partir
Je suis comme un train dont les rails sont entre deux pays
Le cœur là-bas la tête ici
Le vent du fleuve qui danse
Et qui m'implore de revenir
Le gris du ciel à l'aube qui m'empêche de partir
Je suis comme un train dont les rails sont entre deux pays
Le cœur là-bas la tête ici