Et j'avance, plus j'avance dans la fièvre
Plus les idées me soulèvent
Et je vois des femmes robes blanches et voiles
Femmes pleurent femmes tristes à mourir
A pâlir de blondeur la splendeur des étoiles
Femmes tristes femmes pleurent
De douleurs
Et je baigne dans mon jus, et je pue la sueur
Ma mère ne viendra pas pour apaiser mes pleurs
J'ai 5 ans, j'en ai 30 peut-être 55 de bonheur
Pourtant mon soleil est caché de noirceur
Et la fièvre m'emporte encore un peu plus loin encore un peu plus froid
Et je vois des femmes robes blanches et voiles
Femmes pleurent femmes tristes à mourir
A pâlir de blondeur la splendeur des étoiles
Femmes tristes, femmes pleurent de douleurs
Un labyrinthe un casse tête combinaison infinie
Et moi qui suis là à me débattre
A tâter pas à pas, chaque possibilité, chaque espoir, chaque déception, et pressé, pressé de sortir pressé de rêver Sortir de ce cauchemar
Et je vois des femmes robes blanches et voiles
Femmes pleurent femmes tristes à mourir
A pâlir de blondeur la splendeur des étoiles
Femmes tristes, femmes pleurent de douleurs
Continent désertique
Et comme tournant autour de moi à plusieurs à chaque fois et en se retournant vers moi
Comme un songe, un appel, une demande de secours, et moi, et moi qui n'entends pas
Qui ressent leur souffrance, mais à leur cause restent sourd
Et la fièvre m'emporte encore un peu plus loin
Encore un peu plus froid encore un peu plus seul avec mes peurs