Ton visage éclairé à la lumière du téléphone
Celui que tu caresses
Avant de dormir
À qui tu donnes le matin ton premier sourire
Je voudrais t'appeler pour qu'enfin raisonne
Le son de ta voix dans la chambre morne
Je voudrais te rappeler qu'on avait des choses à vivre
Que l'on aurait gardé dans la mémoire vive
Dans la mémoire vive ...
Tu le connais ce silence et ce froid
Tu l'as cherché même, souviens toi
On avait l'or juste au bout doigt
On l'a laissé filer, tu vois
Le lac est devenu rivière
L'eau s'enfuit sans regarder derrière
Un peu plus loin de ton absence
Elle écoute la forêt qui danse
Des paysages qu'on ne soupçonnait pas
Les yeux ébahis pour la première fois
La sensation d'un envol d'hirondelles
Parfois rejaillit pour s'emparer d'elle
Entre nous le vide a pris de la hauteur
Et je dois te dire que tout ça me fait peur
Est-ce que tu me vois toujours au milieu du décor
Je ne respire plus et tu crois que je dors
Je ne respire plus, et tu crois que je dors
Dans nos mémoires vivent des milliers souvenirs
Qu'on ne se dira jamais
Pour le meilleur et pour le pire
Dans nos mémoires vivent des milliers souvenirs
Qui s'emmêlent et s'entrelassent
Comme tes bras dont je suis lasse
Ton visage éclairé à la lumière du téléphone