Il y a,
Du thym, de le bruyère,
Et des bois de pin,
Rien de bien malin.
Il y a,
Des oiseaux, des clairières,
Pas de quoi en faire
Un plat de ce coin.
Il y a,
Une petite ecole,
Et des bancs de bois,
Tout comme autrefois.
Il y a
Des images qui collent
Aux bouts de tes doigts, et ton coeur qui bat.
Il y a,
Des odeurs de menthe,
Et des cheminees et des feux dedans.
Il y a,
Des jours et des nuits lentes,
Et l'histoire absente banalement.
Et loin de tout, loin de moi,
C'est là que tu te sens chez toi.
De là que tu pars où tu reviens chaque fois,
Et où tout finira.
Et plus la terre est aride et plus cet amour est grand.
Comme un mineur a sa mine, un marin à son ocean,
Plus la nature est ingrate, avide de sueur et de boue.
Parce que l'on a tant besoin que l'on ait besoin de nous.
Elle porte les stigmates de leur peine et de leur sang,
Comme une mère prefère un peu son plus fragile enfant.
Et loin de tout, loin de moi,
C'est là que tu te sens chez toi.
De là que tu pars où tu reviens chaque fois,
Et où tout finira.