Ca ne me dit rien de me faire couper en deux ça ne me dit rien de fuir en avant
Ca ne me fait rien de me cirer les yeux ca me fait rien touts ces pièges qu'on me tend
C'est aujourd'hui hier et demain c'est toujours c'est comme ça que je reçois le temps
C'est un plat qu'on me sert dans le désordre du rien c'est un masque taillé dans du vent
C'est beau de rêver le matin et de rugir le soir en se serrant les dents
Encore faut-il que le toit soit de bronze que les murs sentent le mauvais ciment
La vie semble belle quand elle sert plus a rien qu'elle est là pour se jeter dans les champs
C'est la rançon de l'errance elle m'est rare elle est m'est chère je la serre je la perds je la prends
Quand je tombe savamment
Dans les ondes du néant
Quand je tombe lentement
Derrière l ombres du bouclier blanc
Je n'écouterai pas les stridentes sirènes des pourpres des bleus des blancs
Je suivrais les traces de la louve sereine dans l'espoir de lui faire trente enfants
Déjà c'est trop tard le jour se fait noir nous ordonne de foutre le camp
Le dernière tasse est toujours la meilleur il est temps de se trouver un banc
J'aime les moines le cercle de silence il n'y a vraiment qu'eux que j'entends
C'est le trésor des humbles d'être pris à défaut de se sentir a poil en décembre
C'est le prix à payer pour ne pas être faux un oubli un maitre du chiant
De se casser de la marche qui sent bon la débâcle et de se laisser choir vraiment
Dans la lande des tourbillons
Dans l'attente du poison
Dans la tombe de cendrillon
Dans la chambre du pharaon
C'est ma main que je tends son regard qui se libère sa salive qui se transforme en sang
Quand je franchis la ligne comme une aveugle elle cligne comme une sourde elle se protège le ventre
C'est la terreur de l'autre mon chien mon apôtre qui frissonne à s'en claquer les dents
Le froid me pénètre et je ri de mauvais cœur et je jouis qu'on va tous faire semblant
Il me reste une lueur que je vénère quand je pleur qui se fige a chaque fois que je me mens
Il me reste un neurone qui se fout des clones qui ont beau se prétendre des géants
C'est ne voix qui me perce une aiguille qui me berce un manteau qui me sert de paravent
Vous êtes fous d'avoir raison j'ai raison d'etre fou ova se quitter comme ça bêtement
Où est ta lumière, maintenant
Où est ton armée d'absents
Où est ta fronde de savants
O est ton bouclier blanc