Le ciel est d'un bleu tendre, diaphane
Avec un peu de rose aussi, qui se dissout
Il colore un pays taillé dans du Cézanne
Avec, comme des gammes, juste dessous
Les tuiles emboîtées d'un village cubiste
Que n'eût pas renié Derain.
Là-haut, dans les buissons, le regard suit des pistes
Où les Cathares allaient et venaient, sereins
Ici, en février, l'hiver rend déjà l'âme
Et le vent Karajan se terre on ne sait où
Houle de schistes, de grès et vastes lames
De calcaire, ici, jadis, la mer recouvrait tout.
Ce n'était qu'une immense toile mouvante
Le peuple des poissons la trouvait émouvante
Tout ce que je vous dis est vu d'une croisée
C'est trop beau, la beauté, mais on peut la croiser
La beauté du Réel, ce peintre inégalable
Son œuvre, on n'en verra jamais les dessous
Combien est-il coté ? Est-ce encore abordable ?
C'est bien au dessus des sous