Elle est arrivée un soir à la gare de MorlaixEt je peux vous dire que j'avais le cur gaiIl y avait dans le ciel du soleil qui brillaitEn regardant là-bas vers les Monts d'ArréeElle est descendue du train et elle souriaitIl y avait dans ses yeux quelque chose qui brillaitJe l'ai prise par la taille et je l'ai embrasséeJe sentais tout contre moi son cur qui battaitElle était fatiguée d'avoir tant voyagéSa tête sur mon épaule et nos deux mains serréesSes cheveux qui dansaient dans le vent de l'étéFaisaient flotter dans l'air comme un parfum légerCe sont là des images que l'on n'oublie jamaisEt en fermant le livre j'ai envie de chanter