Les méandres du temps
Aussi complexes qu' envoûtants
Défilent sur nos montres
Comme une course contre celle-ci
Le passé, grand père du futur, protège son fils le présent
Pour ne pas commettre les mêmes erreurs que ses propres parents
Car l'apprentissage est long, mais le présent lui n'est qu'instant
Il est bizarre car plus le grand père prend de l'âge et plus les petits enfants rajeunissent
Comment est ce possible, Benjamin Button suspect, serait il complice?
Le temps forme, puis déforme, il créer et transforme
Les montagnes poussent pour atteindre les nuages
Pendant que l'eau se la coule douce barbotant tranquillement au pied des rivages
Les oiseaux chantent de temps à autres, pour oublier que le temps
Continue sa route sans ne jamais attendre personne
Inlassablement, sans buts ni fin, ne pense pas, ne court pas, ne fait rien
Ou alors, nous regarde avec parfois un sourire, parfois des pleurs
Sans agir, sans jugement, tel un bambin
Alors, si le temps, est immortel, indomptable, impalpable
Défiant toute raison et toute lois, grand seigneur du cosmos et de l'espace
Omniprésent, Paris, St Petersbourg, sur Terre comme sur Mars
Ce pourrait-il que tants d'hommes et de femmes prient pour obtenir la grâce
D'un Dieu qui ne soit autre que celui qui a vu naître, le feu et la glace?
Oh seigneur, je n'avais pas vu l'heure, je dois vous quitter
Mes amis, pour moi, il est temps