(LÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéo FÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂérrÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé)
Avec le temps,
avec le temps, va, tout s'en va,
on oublie le visage
et l'on oublie la voix,
le cÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂur quand ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂça bat plus,
c'est pas la peine d'aller chercher plus loin.
Faut laisser faire, c'est trÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂès bien.
Avec le temps,
avec le temps, va, tout s'en va.
L'autre qu'on adorait,
qu'on cherchait sous la pluie ;
l'autre qu'on devinait au dÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂétour d'un regard entre les lignes,
entres les mots et sous le fard d'un serment maquillÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé
qui s'en va faire sa nuit ;
avec le temps tout s'ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂévanouit...
Avec le temps, avec le temps, va, tout s'en va.
MÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂême les plus chouettes souvenirs,
ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂça t'a une de ces gueules.
A la galerie "J'farfouille" dans les rayons de la mort,
le samedi soir quand la tendresse s'en va toute seule.
Avec le temps,
avec le temps, va, tout s'en vaÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ
L'autre ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ qui l'on croyait, pour un rhume, pour un rien.
L'autre ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ qui l'on donnait du vent et des bijoux ;
pour qui l'on eÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ>>t vendu son ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂâme pour quelques sous.
Devant quoi l'on s'traÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂînait comme traÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂînent les chiens.
Avec le temps, avec le temps, va,
tout s'en vaÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ
On oublie les passions et l'on oublie les voix
qui vous disaient tout bas, les mots des pauvres gens :
"Ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid".
Avec le temps,
avec le temps, va, tout s'en va et l'on se sent blanchi
comme un cheval fourbu et l'on se sent glacÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé
dans un lit de hasard et l'on se sent tout seul,
peut-ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂêtre, mais pÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂénard.
Et l'on se sent flouÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé par les annÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂées perdues.
Alors vraiment, avec le tempsÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂ
On n'aime plus