Une nuit, Place de l'Hôtel de ville, j'me rappelle comme si c'était hier
C'est fou comme le temps file, j'me rappelle de la lumière des réverbères
Qui s'reflétait dans tes pupilles, d'un goût de bière, et de ton goût
Qui s'mélangeaient sur mes papilles
C'est allé vite vraiment, comme une évidence
C'est fou c'que t'es magnifique, quand tu danses
C'est acté, je veux que tu sois mienne
J'ai la tête qui tourne à notre premier je t'aime
Dans tes draps je laisse des sourires, des sourires
Dans tes bras je blesse des souvenirs, des souvenirs
Sur ton corps je glisse des soupirs, des soupirs
Contre toi enfin je respire, je respire
Mes mains sous ton corsage, guère sages
Avec le courage d'un corsaire d'un autre âge
J'en tremble, séisme atomique, anatomique
Richter n'a qu'à bien s'tenir
Tes courbes volcaniques que je franchis à mains nues en un éclair
Comme autant de déserts, de rivières
Comme au temps des émois
Et moi, je tombe pour toi
Dans tes draps je laisse des sourires, des sourires
Dans tes bras je blesse des souvenirs, des souvenirs
Sur ton corps je glisse des soupirs, des soupirs
Contre toi enfin je respire, je respire
Les montagnes de ton dos reflètent la lune
Et sur les dunes de ta peau éburnée
Je laisse des frissons, unissons-nous
À l'unisson
Je me joue de toi, je cherche l'accord parfait
Avec mes doigts sur ton corps parfait
Mi amor, mi amor, bien loin d'un matamore
J'abhorre mon corps, j'adore ton corps
Dans l'Hobbescurité, j'ai Descartes en main
J'me laisse, mon corps devient tien
Dans l'Hobbescurité, j'ai Descartes en main
J'me laisse, mon corps devient tien
J'ai même plus assez de forces pour finir ma phrase
J'veux mourir d'épectase en extase
J'ai même plus assez de forces pour finir ma phrase
J'veux mourir d'épectase en extase
On s'aimera en silence
Mais si fort que le monde s'en bouchera les oreilles
Mais je te tiendrai aussi fort que je peux contre moi
Ma merveille