Toutes passions calmées, toutes fureurs éteintes, un jour
Quand mes yeux seront secs de t'avoir trop pleurée
Quand le chant de l'oubli aura couvert mes plaintes, un jour
Et que je marcherai sur les chemin brûlés de mon passé
Lorsque je reviendrai d'au-delà les souffrances
D'au-delà le désir, d'au-delà la rancœur encore vert de pensée
Bien que mûr d'expérience avec des battements
Plus virils en mon sang et plus neufs en mon cœur
Quand la sève à nouveau va sourdre de l'écorce, un jour
Que la vie greffera d'autres joies dans ma vie
Au printemps de l'amour je puiserai mes force, un jour
Et me redresserai comme un arbre meurtri qui refleurit
Après un dur sentier, la route devient sage
Pourtant que j'ai de peine à en venir à bout
Je marche en déployant plus ou moins de courage
Cherchant sans trop chercher, mes élans d'avant toi
Mes forces d'avant nous
Quand j'aurai fait le point de l'amour et la haine, un jour
Que seront apaisées mes passions d'autrefois
Je n'aurai plus au front le sillon de la peine, un jour
Et je serai lavé de tout ce qui fut toi, ce qui fut moi
Je ne chercherai plus ni le goût de tes lèvres
Ni le son de ta voix, ni l'odeur de ta peau
Quand montera en moi cette poussée de fièvre
Que provoque l'espoir avec les mêmes gestes, avec les mêmes mots
Je ne chercherai plus ni le goût de tes lèvres
Le son de ta voix, l'odeur de ta peau
Quand montera en moi cette poussée de fièvre
Que provoque l'espoir avec les mêmes gestes, avec les mêmes mots
Je ne chercherai plus ni le goût de tes lèvres
Ni le son de ta voix...