Marine
Tu déteins sur moi
Comme denim
Sur mon cuir blanc
Marine tu l'entends
La rumeur sourde
La vague est proche
La vague est lourde
Marine
Tu me sales le sang
Ton bleu profond
Est permanent
Tu prends le taureau
Par le cœur
Marine tu le laves
De ses couleurs
Tu infiltres les vaisseaux
Sans heurt
Les avales
Dans tes profondeurs
Les recraches-tu
Moins la douleur ?
Marine tu chavires
Des géants
Des monstres et des orques
Marine possèdes-tu
Tous ceux que tu veux ?
Accroche-toi
Je suis de ceux qui se déprennent