Au craquement de l'allumette
Le fil rompu tire le voile du silence
Après que le troisième labeur fut accompli
L'implacable serra les doigts
Mais que reste-t -il ?
Et ceux qui ne passent pas, ceux que le nocher n'embarque pas
Je deviens mon propre Abysse
Mais je la vois cette silhouette
Et la ressens cette étreinte
Mes sens me dictent ce qui ne peut
Pourquoi suis-je encore là ? Astatique et désœuvré
Regardant vers le haut, Que croire ? Que choisir de croire ?
Le chemin se déploie, Te retrouverai-je à la croisée ?
Et quel chemin dois-je emprunter ? Te suivre ou me détourner ?
Car te voilà, courant devant moi
Me guidant dans la voie qui te fait briller
Pas à pas, tes contours se redessinent
Ton regard, comme les Lotus
M'empêche de me détourner
Car ici, tu es !
Mais l'écho vient d'en bas
Mes appels se propagent
Mais ne demeurent
En me rapprochant de ta Lumière
Ne percevant aucun repère