Prendre son élan c'est: courir sans regarder derrière
Tes pensées étaient lancées et partent à la guerre
Le soleil sur son corps élancé, chevauches les rivières
Mais tu te fais devancer, décevant père et mère
Je décris ta démesure
Je n'écris que des mesures
Je marche seul avec ma solitude
J'ai laissé sur le bord de la route la société, les études
Pas d'interlude, les temps sont rudes
La perfection incarnée dans un carnet
La beauté désincarnée mais as-tu déjà regardé
Un couché de soleil sur une étendue bleue
Plus rien n'a d'importance sauf ce qui vient du cœur
Je reste toute la journée assis en tailleur
Je rêve d'un autre monde, je rêve d'un ailleurs
Si je te retrouve seule, laisse moi me joindre à toi
J'ai besoin de noyer mon amour dans une mer d'étoiles
Depuis l'époque de la marelle, on ne veut qu'atteindre le sommet
Assommé par notre vie assiégée
Avec une place assignée, asymétrique
Mais saigner c'est facile lorsque l'on est si fragile
Parcourant les étendues
Sans pouvoir être entendu
C'est apaisant, mais j'ai toujours l'impression d'un manque
À présent, lésé par un cadre lassant
Morsure du froid, me rappelle
À quel point la vie est une étincelle
Morsure du froid, me rappelle
À quel point la vie est une étincelle
La morsure du froid
Le vent qui souffle
Ton cœur qui souffre
Il était une fois
Sous la morsure, ton cœur qui souffre
Qui s'ouvre, tu te confies à moi
Mon esprit dépérit
Sur des vertes prairies
Même dans le fourreau l'épée brille
Instinct de survie
On parle jamais assez des massacres
Des meurtres en série
Je garderais dans mon sac
Ses pleurs et ses rires
Je vois bien dans tes yeux que je te fais de la peine
Merde, ton cœur est un château dont la haine est la reine
La vie semble plus faste au fond d'une McLaren
Sur un matelas, elle a bouffé mon cœur comme une madeleine
Si tu veux que cela cesse, bats toi c'est ça l'astuce
Sur l'ardoise les larmes restent, complexe comme Colossus
Hein? Tu penses que mes paroles parviennent de nulle part?
Je pars loin parfois pour parfaire le miroir
Je fais ça petit à petit, pas besoin de m'inventer une i-ve
Des paroles épileptiques donc pas besoin d'être agressives
Ils supplantent notre capacité de juger
Ils veulent te convaincre, des paroles douces à ton oreille, ils vont susurrer
Si la beauté est un mirage, ton visage est un désert
Écris en deux secondes chrono parfois je manque d'air
Mais parfois aussi je manque d'heures
Je reste songeur avec la voix dans le vocodeur
La morsure du froid
Le vent qui souffle
Ton cœur qui souffre
Il était une fois
Sous la morsure, ton cœur qui souffre
Qui s'ouvre, tu te confies à moi
Mes histoires sont noires parfois
Et le passé ne peut plus changer
J'aurais beau le répéter mille fois
Je veux pas d'une vie rangée
Je contemple ces vérités entrelacées
En te regardant, je n'aurais jamais pu être lassé
Observateur avisé me permet de réviser
Une réalité privée de ce qui peut être concrétisé
Je revois des concepts auxquels j'ai été initié
Le savoir ne peut être ancré dans l'éternité
Une seule chose est sûre, c'est que je crois en mes amitiés
Et dans mon intimité je ne pouvais qu'être intimidé
Par ton charme inquisiteur
Je suis pas celui qui l'oublie, je suis celui qui visite l'heure
Tel le docteur, je voyage à travers le temps
Mais il est si grand, chaque seconde, il s'étend
J'essaye de donner un sens à ces métaphores
C'est toujours te remettre en question qui fera ta force
Tu pourras ainsi détruire ce que tu as toujours été
Profiter de ta liberté sous la chaleur d'un soleil d'été
La morsure du froid
Le vent qui souffle
Ton cœur qui souffre
Il était une fois
Sous la morsure, ton cœur qui souffre
Qui s'ouvre, tu te confies à moi