Dans les cèdres, il y a le temps qui nous précède
Il y a le printemps qui décède, il y a du fado et du Phèdre
Sous l'azur, de villas en villégiatures
Chacun bâtit son futur et va de ratés et ratures
Si en apparence il fait beau, il ne fait pas loin de zéro
Peu de soleil et pas d'espoir depuis l'observatoire.
Dans la plaine, il y a le temps qui nous encha"ne
ÀA nos douleurs et à nos peines, déçu de nos desseins obscènes
Mais sur l'autre rive, les plaisanciers les badauds ivres
De bonheur en définitive, pas un radeau qui ne dérive
Si en apparence il fait beau, sous la glace il n'y a plus d'eau
Peu de soleil et pas d'espoir depuis l'observatoire.