Par un
après-midi d'été chaud
très chaud, légèrement parfumé
J'allais rêvant
Sous le ciel de Juillet, oh
Comme était doux
Le grand vent dans les peupliers
Il faut vous dire
Que j'venais de tuer mon
mari, sa sur et la mémé
Vous pensez bien
Qu'il fallut nettoyer
Mon living, la cuisine à fond,
la salle à manger
J'avais
Et vous le comprenez bien
besoin de respirer un peu
après
tous les efforts du matin
quand je les eu coupés en
2 en 3 en 4 en 5
Soudain
vint à moi cette idée, ah
d'occire avant la mi-journée
ce cher voisin
qui avait regardé la
scène de son jardin
les yeux grands écarquillés
J'étais contente et bien débarrassée
Des morceaux, six brouettes en entier
Planqués sous les rosiers
Depuis, on, vient du monde entier, ah
Voir mes splendides roseraies
Au parfum si
Rare et particulier, ah
Jamais je ne dévoilerai mon doux secret
Ah
Jamais je ne dévoilerai mon doux secret.