Le soir du Diable s'est dÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂécomposÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé
Sur mon cerveau de boue,
Le soir du Diable vient de s'agripper,
Me dÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéchirant les joues.
Je me crÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂève les yeux
Croyant crever les cieux,
Je suis trop petit pour atteindre le soleil.
Je me bouffe le coeur
Croyant boire ma sueur,
Je glisse sans cesse le long de mon corps.
Le soir du Diable a catalysÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé
Les nerfs moteurs de ma chance,
Le soir du Diable a redessinÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé
Ma destinÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂée en fer de lance.
Et je suce mon sang
Croyant sucer le temps,
Je suis le vautour se gavant de mes entrailles.
Je me case les dents
Sur un rocher brÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂûlant,
Je me laisse cuire sur mon feu de paille.
Et je suce mon sang
Croyant sucer le temps,
Je suis le vautour se gavant de mes entrailles.
Sur mon autoroute
Cherchant un casse-croÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂûte,
Dans la boÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂîte ÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂàgants, j'ai rencontrÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé le Seigneur.
Le soir du Diable s'est dÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂécomposÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂé
Sur mon cerveau trop mou,
Le soir du Diable vient de s'agripper
Me dÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂéchirant les joues !
[Paroles : Christian DÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂÃÂécamps, Editions Warner-Chappell 1972