Que ça va aller
La sensation d'un coup de poing sur le plexus solaire
Les sens tellement à fleur de peau que mon égo s'égare
Paralysie faciale comme si plus rien n'était possible
Y a que les larmes qui coulent alors que tout le reste est immobile
Envie d'arracher la langue à ceux qui parlent trop fort
Pour éviter de nous faire perdre confiance en nous, c'est fort
à chaque remarque qui touche
Dès qu'ils ouvrent la bouche
Et cette tristesse
Qui traîne, espèce
De petite peste
Laisse-moi espérer
Et cette tristesse
Qui traîne, espèce
De petite peste
Laisse-moi espérer
Que ça va aller, eh-eh
Que ça va aller, eh-eh
Que ça va aller, eh-eh
Que ça va aller, eh-eh
Déjà enfant, j'avais des idées noires qui me hantaient
Ça n'empêche pas de rire aux éclats la plupart du temps
Simplement une certaine mélancolie jamais bien loin
Qui te fait du charme et du pied dès qu'elle sent qu'y a moyen
Mais pourquoi s'affronter encore et toujours, toujours?
Alors qu'faudrait simplement foncer tout schuss, tout schuss
Il faut traiter le problème à la racine et difficile
De le trouver quand le mal-être ronge déjà les branches
Je voulais pas les désillusions
Les épisodes hallucinogènes
Depuis ça, l'insomnie est inévitable
Tu verrais mes yeux rouges, imbattables, imbattables
Et cette tristesse
Qui traîne, espèce
De petite peste
Laisse-moi espérer
Et cette tristesse
Qui traîne, espèce
De petite peste
Laisse-moi espérer
Que ça va aller, eh-eh
Que ça va aller, eh-eh
Que ça va aller, eh-eh
Que ça va aller, eh-eh
À chaque passage à vide ma petite sœur me dit
Qu'ainsi passe la vie, qu'il faut en accepter les cycles
Être le clown de service
Puis paniquer en coulisse
À chaque passage à vide ma petite sœur me dit
Qu'ainsi passe la vie, qu'il faut en accepter les cycles
Être le clown de service
Puis paniquer en coulisse
Et cette tristesse
Qui traîne, espèce
De petite peste
Laisse-moi espérer
Et cette tristesse
Qui traîne, espèce
De petite peste
Laisse-moi espérer
Que ça va aller, eh-eh
Que ça va aller, eh-eh
Que ça va aller, eh-eh
Que ça va aller, eh-eh